Paris, avant

Quelle était la tête des quartiers de Paris avant ?

Certes, nous vivons dans toujours plus de présent, d'immédiateté, et moi le premier. Je constate, lorsque je me trouve devant un ordinateur, sur internet, au cours de mon temps libre, que le temps a parfois tendance à m'aspirer dans une sorte de tunnel, pour ne me "recracher" que plusieurs heures plus tard.
Je me suis mis ce soir devant mon ordinateur, et quelques heures plus tard j'y suis encore, en en ayant décollé que quelques minutes pour me préparer à manger !

Parfois c'est vraiment bien de faire un break. De se couper de cette dynamique de l'immédiat. De lacher l'ancre pour voir toutes les choses autour bouger, elles aussi, à une certaine cadence, sans que nous, nous bougions. C'est bon de ne rien faire, et encore plus en étant éveillé !!! Mais tellement dur à réaliser parfois.
Voilà aussi pourquoi les vacances sont si bonnes, et qu'elles sont pour moi le déclencheur systématique d'une remise en question du chemin dans lequel je m'étais jusqu'à présent engagé, mon chemin professionnel principalement.
Comment définir cela : on sent toute la tension de notre corps qui se décante, lentement.
Il faut généralement des jours pour que la tension commence à montrer des signes de disparition. Ce qui, j'en suis persuadé, nousz permet d'y voir plus clair sur ce que l'on aime et ce que l'on est vraiment, lorsqu'on est coupé de ce rythme effréné.
Sachez, mettez-vous bien dans la tête, que sans une élimination de cette tension, notre corps la stocke : dans les articulations, dans les organes, voire même dans les réseaux qui maillent le corps : le système vasculaire, le système lymphatique, le système nerveux. Je pense clairement qu'un stress non évacué atteint le système nerveux ; l'énergie que représente ce stress s'y installe et provoque sa dégénérescence. Ce qui pourrait amener à des maladies neuro-dégénérescentes telles que la madalie d'Alzeimer ou de Parkinson, pour ne citer que les deux plus connues d'entre elles.

Mais revenons à nos moutons. Amateurs de curiosités et d'histoire qui s'apprend autre part qu'en classe (comme je l'étais), voilà un site qui vaut le coup d'etre vu : Paris Avant.
Ce site propose des comparaisons entre des photos de Paris d'il y a un siècle et des photos d'aujourd'hui.
Il est à la fois intéressant de constater la différence et le plus souvent les similitudes entre les photos des deux époques, et il est également instructif de lire le commentaire juste en-dessous.

Un exemple : la comparaison entre deux époques d'une photo prise à l'angle de l'avenue d’Orléans et de la rue Alphonse Daudet (l'église que l'on voit dans le fond est celle de la place Alésia).

On pourrait personnellement aller plus loin que la simple consultation de ces photos sur le site :
Troisième étape : aller visiter ces quartiers.
Quatrième étape : les prendre en photo.
Cinquième étape : apposer sa photo en comparaison des deux autres.

A noter qu'il existe également un livre qui se base sur la même idée, celle de comparer des photos d'époque et d'autres, actuelles, avec le même cadrage que celui de la photo d'époque.
Ce livre, lui, concerne la ville de Toulouse. Il s'appelle Retour à Toulouse.


Pour différents quartiers de Toulouse, une comparaison est faite entre une photo d'époque et une photo d'aujourd'hui. C'est toujours plus motivant d'apprendre l'histoire d'une ville quand on a du concret qui sous-tend la leçon d'histoire -- ici, en l'occurrence, il s'agit de comparaisons de photos.

Toulouse est une belle ville qui mérite la visite. Le problème réside toutefois dans les moyens que l'on a pour s'y rendre : pas de TGV, ce qui amène la durée des trajets en train à une durée comprise entre 5 et 7 heures au mieux.
Le TGV abaisserait ce délai à une durée de 3 heures ; malheureusement, vu l'état du dialogue entre les différentes collectivités de la région et des départements, c'est mal parti. Les estimations initiales donnaient la date attendue à 2013. Aujourd'hui, on évoque 2016, 2018 voire éventuellement 2020.

Il y a également l'avion : mais ce moyen de transport est davantage polluant que son homologue sur rails, donc pour voyager tranquille il faut juste ne pas penser à ces détails...