La phrase du jour : piochée dans le Figaro
La phrase du jour, elle est tirée d'un article du Figaro, écrit par un certain Jean-Pierre Robin.
Je vais lui faire de la pub alors qu'il n'en mérite pas, mais c'est lui qui a commencé en quelque sorte. Oui, car lui fait des léchouilles au président alors que lui-même n'en mérite pas.
Cette phrase est tirée d'un article publié aujourd'hui même lundi 9 juillet 2007, intitulé l'Elysée enrôle des économistes indépendants. D'ailleurs, pour un journaliste du Figaro qui écrit un article sur notre président, que connaît-il du concept d'indépendance.
On atteint des sommets de n'importe quoi dans la dernière phrase de l'article qui n'était pas si mal, car plutôt factuel (je n'en demandais pas plus). Je vous cite le dernier paragraphe en entier pour poser le contexte :
Un regard indépendant
La gent des économistes n'en est pas moins ébranlée. Il existait déjà
une institution de cette nature : le Conseil d'analyse économique, créé
en 1997 à l'initiative de Lionel Jospin, avait été fondé sur le même
principe, d'apporter un regard indépendant et de fournir une sorte de
caution de sérieux auprès de l'opinion publique. Le CAE, directement
lié à Matignon et qui regroupe actuellement une trentaine d'experts, va
être amené à évoluer et vraisemblablement à se resserrer. On notera
également que des parlementaires, et notamment au Sénat, songent eux
aussi à créer des petits groupes d'économistes chargés de les
conseiller pour appuyer leurs propres propositions. Que mille idées
surgissent dans la France de Sarko, comme autrefois dans la Chine de
Mao.
C'est plus fort que moi, l'article avait l'air plutôt non partisan, mais cette dernière phrase vient tout casser. Face à cette phrase, des notions comme "frétiller" ou "un chien qui remue la queue" me viennent à l'esprit.
J'exagère peut-être ?